14 avril 1912
MORT D'HENRI BRISSON
sur : AGONIE CAPITALISTE
Signé Vaillant
Au fur et à mesure de ces efforts de l'agonie capitaliste, s'élaborent et grandissent les conditions de l'affranchissement prolétaire, de l'avènement socialiste.
14 avril 1912 : mort d’Henri Brisson, personnalité politique française, ancien Président du Conseil (° 31 juillet 1835).
Même jour, autre année.
Eugène Henri Brisson,
né à Bourges (Cher) le 31
juillet
1835 et mort à Paris le 13 avril 1912, est un avocat,
journaliste et homme politique français.
En 1885, 1887, 1894 et 1895, il fut candidat à l'élection présidentielle, où il échoua de peu à sa dernière tentative, face à Félix Faure (361 voix contre 430 sur 801 votants).
Il occupa les fonctions de président du Conseil des ministres à deux
reprises :
du 6 avril 1885 au 29
décembre
1885 : voir gouvernement Henri Brisson (1)
succédant à Jules Ferry (2e gouvernement), et étant à son tour remplacé par Charles de Freycinet (3e gouvernement),
succédant à Jules Ferry (2e gouvernement), et étant à son tour remplacé par Charles de Freycinet (3e gouvernement),
du 28 juin 1898 au 26 octobre
1898 : voir gouvernement Henri Brisson (2)
succédant à Jules Méline (gouvernement Méline), et étant à son tour remplacé par Charles Dupuy (4e gouvernement).
succédant à Jules Méline (gouvernement Méline), et étant à son tour remplacé par Charles Dupuy (4e gouvernement).
Le 3 mai 1883, en présence de Jules Ferry, il inaugure à Vierzon
la première école nationale professionnelle (ENP). Ce lycée porte actuellement
le nom de lycée polyvalent Henri-Brisson.
Le 9 juillet 1881, le maire Charles Hurvoy, aidé par le
député Henri Brisson (1835-1912) décide la
construction d'une école nationale professionnelle, qui deviendra plus tard le lycée
Henri-Brisson. Ce choix est dû à la situation géographique centrale de Vierzon
et à son nœud ferroviaire.
Le lieu choisi est situé 25, avenue Henri-Brisson et délimité
par les rues Charles-Hurvoy, Casimir-Lecomte et le boulevard de la Liberté.
La première pierre est posée le 3 mai 1883 par Jules Ferry,
Henri Brisson,
Charles Hérisson, ministre du Commerce, et le
maire Charles Hurvoy ; la construction s’achève en 1886. L’école ouvre le 1er octobre
1887. À partir de 1901, des concours sont mis en place pour l’entrée en
première année. En 1911, l'ENP devient l'ENP Henri-Brisson. Le concours de 1911
montre que le lycée connaît rapidement le succès et acquiert une solide
réputation car520 garçons postulent au concours afin d’obtenir l’une des 100 places
proposées par le lycée. Les sélections sont très sévères même au long de la
formation : si un élève n’a pas la moyenne, il est obligé de partir. Les élèves
étaient répartis en section normale (métiers de l'industrie) et section
spéciale (préparation du concours). La durée normale de la formation était de
quatre ans.
Le recrutement était effectué uniquement par concours, l’âge
nécessaire pour avoir le droit de concourir se situait entre 12 et 15 ans et le
niveau de recrutement était celui des cours supérieurs et complémentaires d’école
primaire. Le concours ne comportait que des épreuves écrites, qui
comprenaient :
une dictée de quinze lignes environ suivie de quelques questions
de grammaire ;
une composition française sur un sujet simple ;
une composition d’arithmétique
dans la limite du programme du cours supérieur des écoles primaires
élémentaires ;
des questions sur l’histoire de France depuis 1610 jusqu’à 1914 et sur la géographie
de la France et de ses colonies.
Vaillant pendant ce temps-là...
Vaillant a 72 ans. Il est député de Paris et il lui reste trois ans à vivre, certainement les plus difficiles de son existence. Avec Jaurès, il a milité contre la montée du militarisme. Après la mort de Jaurès, qui se produira deux ans plus tard dans les circonstances que l'on connaît, il est effondré. Une fois la guerre devenue inévitable, conformément au patriotisme dont il a toujours fait preuve au moins depuis la Commune, il prône la résistance à l'invasion allemande.
Vaillant a 72 ans. Il est député de Paris et il lui reste trois ans à vivre, certainement les plus difficiles de son existence. Avec Jaurès, il a milité contre la montée du militarisme. Après la mort de Jaurès, qui se produira deux ans plus tard dans les circonstances que l'on connaît, il est effondré. Une fois la guerre devenue inévitable, conformément au patriotisme dont il a toujours fait preuve au moins depuis la Commune, il prône la résistance à l'invasion allemande.
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