samedi 27 juin 2015

1894 MANDAT DU PRESIDENT JEAN CASIMIR-PERIER


27 juin 1894
MANDAT DU PRESIDENT JEAN CASIMIR-PERIER










QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  REVEIL POPULAIRE





Signé Vaillant





Il aura fallu ce long intervalle de développement industriel et de misère et surtout la crainte d'un réveil populaire pour qu'une Chambre française, soi-disant républicaine, se décide à projeter ce que plus de trente ans auparavant le Parlement d'Angleterre exclusivement composé de lords, de fabricants et de propriétaires, avait fait par simple prudence.








27 juin 1894 : début du mandat de président de la République française de Jean Casimir-Perier



Même jour, autre année.

1856 : La Castiglione devient la maîtresse de Napoléon III.
1884 : Gaston Bachelard, philosophe français († 16 octobre 1962).
1889 : Herminie Cadolle présente lors de l'exposition universelle de Paris le premier soutien-gorge moderne sous le nom de Bien-être.








Casimir-Perier
 ne reste pas longtemps inactif puisqu'il retrouve aussitôt la présidence de la Chambre. Le 24 juin 1894, le président Carnot est assassiné à Lyon. Casimir-Perier apparaît comme un successeur plausible du président défunt, qui le considérait d'ailleurs comme son héritier. Mais il se montre très réticent à poser sa candidature, craignant le rôle de représentation qu'on lui ferait jouer à l'Élysée. Il se laisse finalement convaincre. Le 27 juin 1894, soutenu par la droite, il est élu président de la République par 451 voix contre 195 pour Henri Brisson et 97 pour Charles Dupuy. Cette élection est loin de le satisfaire, d'autant qu'il est très vite considéré par les radicaux et les socialistes comme le « président de la réaction ».
Il devient immédiatement une des cibles favorites de la gauche, qui l'exècre pour son appartenance à la haute bourgeoisie. Propriétaire de la majeure partie des actions des mines d'Anzin, il est surnommé « Casimir d'Anzin ». Les campagnes de presse hostiles se multiplient, tout comme les procès pour offense au chef de l'État : le plus célèbre est celui où le journaliste Gérault-Richard est défendu par Jaurès qui, dans sa plaidoirie, dresse un véritable réquisitoire contre Casimir-Perier et sa politique. De tempérament susceptible, le président est atteint par ces attaques.
Très vite, il prend conscience du faible rôle réservé au président de la République. Il tente d'intervenir dans la politique du gouvernement, ce que ni sa fonction ni sa popularité ne lui permettent. Il est dépossédé des affaires étrangères, jusqu'alors domaine réservé du président. Sa grande impopularité ne lui permet pas de réagir. Marginalisé par le président du Conseil Charles Dupuy, il sombre dans l'abattement. Regrettant de s'être présenté, il attend le premier prétexte pour démissionner.
De fait, sa présidence ne durera que six mois. La démission du ministère Dupuy le 14 janvier 1895 est suivie de la sienne dès le lendemain. Il l'explique par le fait qu'il se sent ignoré des ministres, qui ne le consultent pas avant de prendre leurs décisions et ne l’informent pas des événements politiques, surtout dans le domaine des affaires étrangères. Dans le message qu'il adresse aux Chambres, il explique que sa retraite est motivée par l'attitude de la majorité, qui ne lui a pas prêté le concours sur lequel il était en droit de compter.
Félix Faure lui succède.










Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant a 54 ans. Il est député de Paris depuis un an et le restera sans interruption jusqu'à sa mort.








La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)



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