dimanche 15 mars 2015

1850 LA LOI FALLOUX


15 mars 1850
LOI FALLOUX SUR L'INSTRUCTION PUBLIQUE







Alfred de Falloux (env. 1860)








QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  MINORITE







Signé Vaillant





Je ne suis ni de la majorité ni de la minorité, parce que je n’ai pu trouver un groupe d’hommes avec lequel je puisse marcher.








15 mars 1850 : vote de la Loi Falloux, loi française sur l'instruction publique.



Même jour, autre année.
1847 : ouverture du tronçon de la ligne de chemin de fer entre Abbeville et Étaples.
1848 : commencement de la Révolution hongroise de 1848
1867 : Vienne : un régime bicéphale est instauré. Deux nouveaux États paritaires sont créés : la Cisleithanie ou empire d'Autriche, comprend l'Autriche, la Bohême, la Moravie, la Galicie, la Bucovine, le Trentin, la Dalmatie, la Slovaquie et l'Istrie; la Transleithanie (royaume de Hongrie)regroupe la Hongrie, la Transylvanie et la Croatie. Les deux États seront dotés chacun d'un parlement. Ils sont liés par la personne du souverain, empereur d'Autriche et roi de Hongrie.
1874 : Indochine : la France signe avec l'Annam un traité à Saïgon qui reconnaît la présence de la France en basse Cochinchine et lui accorde la liberté de navigation.
1890 : disgrâce de Bismarck.
1890 : la Conférence internationale du travail, réunie à Berlin (du 15 au 26), prévoit la création d’une législation internationale du travail.
1894 : la France et l'Allemagne fixent le tracé de la frontière entre le Congo et le Cameroun, et le long du fleuve Chari.
1903 : les Britanniques achèvent l'occupation du nord du Nigeria.
1907 : Finlande : des femmes sont élues dans un Parlement pour la première fois.
1900  :  Sarah Bernhardt  triomphe dans  L'Aiglon  d'Edmond Rostand.



La  loi Falloux,
portant sur l'instruction publique et promulguée sous la  IIe  République, porte le nom du  ministre de l'Instruction Publique  Alfred de Falloux.
Promulguée le  15  mars  1850, elle aborde tous les aspects de l'éducation, à l'exception du supérieur, mais est surtout connue par ses dispositions sur la  liberté d'enseignement  laissant une place ample à l'enseignement  confessionnel. Elle complète la  loi Guizot, qui rendait obligatoire une école de garçons dans toute commune de 500 habitants, en rendant obligatoire également la création d'une école de filles dans toute commune de 800 habitants.

Le projet de loi vient en discussion le  14 janvier. Il fait l'objet d'importantes discussions, au cours desquelles  Victor Hugo, pourtant élu avec le parti de l'Ordre, se fait remarquer en critiquant vivement l'influence du clergé catholique, qu'il juge excessive. L'historien Henri Guillemin, spécialiste du dix-neuvième siècle reprend cette critique et explique que sous couvert d'une loi d'enseignement, c'est en fait un objectif social qui est recherché. Après la répression des journées de juin, les classes populaires ont perdu le goût des revendications sociales mais il faut penser à l'avenir. L'avenir c'est la jeunesse et il faut donc éduquer la jeunesse afin qu'elle ne remette pas en cause l'ordre social établi. Le programme scolaire inclut désormais une éducation morale et religieuse qui doit enseigner aux enfants la résignation et le respect des hiérarchies sociales. De plus, la loi Falloux prévoit dans le conseil supérieur et dans les conseils secondaires la présence d'évêques ou de leurs délégués. 




Vaillant pendant ce temps-là...




Edouard a 10 ans. Il est au Collège Sainte-Barbe à Paris. Il va connaître très directement l'effet des lois scolaires de la IIe République et du Second Empire.













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