mardi 10 mars 2015

1906 CATASTROPHE DE COURRIERES

10 mars 1906
CATASTROPHE DE COURRIERES














QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  INTRIGANTS






Signé Vaillant





Les intrigants sont ceux qui, tout en disant : abstenez-vous de politique, vivent précisément de la politique. Actuellement, nous les voyons en place, ceux-là, et disposés à tirer profit de leurs manœuvres honteuses.







10 mars 1906 : la plus importante catastrophe minière en France à Courrières (Pas-de-Calais) fait 1 200 morts.




Même jour, autre année.


1851 : Isidore Exelmans (1775-1852) devient le 3e maréchal de la Deuxième République.
1862 : la France et la Grande-Bretagne reconnaissent l'indépendance de Zanzibar.
1876 :
Amérique latine, Dictature militaire qui met fin aux troubles en Uruguay avec Lorenzo Latorre comme gouverneur provisoire (1876-1879), puis président de la République (1879-1880). Pour la première fois, un militaire de carrière et non un caudillo rural va diriger l’Uruguay. Avec le soutien de l’oligarchie foncière et des commerçants exportateurs de Montevideo, le dictateur favorisera l’extension des grandes estancias vouées à l’élevage bovin.
1880 : à New York, l'Armée du salut fondée à Londres en 1865, commence ses activités en terre d'Amérique, donnant à l'organisme son caractère international. Au fil des ans, elle étendra son champ d'action dans une centaine de pays.
1893 : La Guinée et la Côte d'Ivoire deviennent colonies françaises.
1899 :
Québec : Samuel Parslow est pendu à Sainte-Scholastique pour sa complicité dans le meurtre d'Isidore Poirier, le mari de Cordélia Viau.
Québec : Cordélia Viau est pendue à Sainte-Scholastique pour le meurtre de son mari Isidore Poirier.






La catastrophe de Courrières 
est la plus importante catastrophe minière d'Europe. Elle a lieu entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906 et a fait officiellement 1 099 morts. Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploite alors le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais.
La Compagnie fournit alors 7 % de la production nationale de charbon. Un coup de grisou suivi d'un coup de poussier dévaste 110 kilomètres de galeries dans les fosses nos 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 - 11 à Sallaumines. Le choc a été si fort que les cages ne peuvent plus circuler dans le puits de la fosse no 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse.
Trois jours après l'explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour étouffer l'incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les mineurs et par leurs familles. Le 30 mars, soit vingt jours après l'explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres, un quatorzième fut retrouvé quatre jours plus tard.
La catastrophe provoque une crise politique et un mouvement social qui débouchent sur l'instauration du repos hebdomadaire.
Arrivée des sauveteurs allemands.


L'émotion qui s'ensuivit, et la polémique sur la gestion des secours, sont à l'origine d'un vaste mouvement de grève. Le 13 mars, lors des obsèques des premières victimes, à la fosse commune de Billy-Montigny, sous une tempête de neige, en présence de 15 000 personnes, le directeur de la compagnie est accueilli par des huées et des « assassins ! » et doit rapidement partir ; la foule scande « Vive la révolution ! Vive la grève ! ».

Grévistes parcourant les corons.



 Le lendemain, les mineurs refusent de redescendre au fond. Les syndicats appellent à une grève qui s'étend aux puits environnants. Le mouvement s'étend à tous les bassins miniers français et se développe jusque dans le Borinage, en Belgique. Le 16 mars, 25 000 ouvriers sont en grève, chiffre qui monte même à 60 000. Les incidents se multiplient entre grévistes et non-grévistes, mais aussi entre les partisans du « Vieux Syndicat » mené par Émile Basly et le « Jeune Syndicat », affilié à la CGT et mené par Benoît Broutchoux. Face aux mineurs en colère, Georges Clemenceau, alors ministre de l'Intérieur, mobilise 30 000 gendarmes et soldats et envoie treize trains de renforts militaires. De nombreuses arrestations ont eu lieu.


Après la catastrophe, la langue française s'est enrichie d'un mot nouveau d'origine picarde : rescapé, largement repris dans la presse, et qui supplanta réchappé.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Courri%C3%A8res




Vaillant pendant ce temps-là...


Vaillant a 66 ans. Il est député de Paris depuis 13 ans. Avec Jaurès, il milite contre la montée du militarisme. Sa préoccupation constante, c'est l'amélioration des conditions de travail, et la réduction de la journée de travail. 










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