vendredi 27 mars 2015

1880 ZOLA PUBLIE NANA

Un livre sur Vaillant en projet.

27 mars 1880
PUBLICATION DU NANA DE ZOLA















QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  PREDIRE







Signé Vaillant





Nous devons marcher à la conquête du pouvoir politique sans cependant pouvoir prédire comment elle s'effectuera.








27 mars 1880 : à Paris, l'éditeur Charpentier vend dès le premier jour cinquante-cinq mille exemplaires du nouveau roman d'Émile Zola, Nana.



Même jour, autre année.

1854 :
le duc Charles III de Parme est assassiné.
la France déclare la guerre à la Russie, ce qui déclenche la guerre de Crimée.
1890 (Allemagne) : Le traité de contre-assurance entre l'Allemagne et la Russie est dénoncé par la partie allemande et définitivement abandonné le 4 juin.
1898 : les Russes se font céder Port-Arthur et le Liao-toung par la Chine.



Nana 
est un roman d’Émile Zola publié par Georges Charpentier en février 1880, le neuvième de la série les Rougon-Macquart, traitant du thème de la prostitution féminine à travers le parcours d’une lorette puis cocotte dont les charmes ont affolé les plus hauts dignitaires du Second Empire. Le récit, présenté comme la suite de L'Assommoir, est d'abord publié sous forme de feuilleton dans Le Voltaire du 16 octobre 1879 au 5 février 1880, puis en volume chez Charpentier, le 14 février 1880.
L’histoire commence en 1868 et dépeint deux catégories sociales symboliques, celles des courtisanes et celles des noceurs. Zola, chef de file du mouvement naturaliste, montre la société telle qu’elle était mais choisit aussi ce sujet scandaleux car il fait vendre, 55 000 exemplaires du texte de Charpentier étant vendus dès le premier jour de sa publication. Le personnage de Nana a surtout été inspiré à Zola par Blanche d'Antigny mais le romancier y a aussi mis des éléments deValtesse de La Bigne, Delphine de Lizy, Anna Deslions, Hortense Schneider et Cora Pearl dont il a étudié la vie.

Nana atteint le sommet de sa gloire lors d’un grand prix hippique auquel assistent Napoléon III et le tout-Paris, remporté par une pouliche qui porte son nom. Tout l’hippodrome crie « Nana », dans un délire tournant à la frénésie. Puis, après avoir peu à peu rejeté tous ses amants, elle quitte Paris, sans doute pour la Russie. Plus personne ne sait rien d’elle, jusqu’au moment où elle regagne la capitale. Atteinte de la petite vérole par l'intermédiaire de son fils, Nana meurt peu de temps après à 19 ans, Vénus est alors dévisagée et entourée de personnalités du théâtre, au moment où l’Empire déclare la guerre à la Prusse.


La mort de Nana
Et la discussion continua. On déshabillait Bismarck ; chacune lui allongeait un coup de pied, dans son zèle bonapartiste ; pendant que Tatan Néné répétait d’un air vexé : 
— Bismarck ! m’a-t-on fait enrager avec celui-là !… Oh ! je lui en veux !… Moi, je ne le connaissais pas, ce Bismarck ! On ne peut pas connaître tout le monde.
— N’importe, dit Léa de Horn pour conclure, ce Bismarck va nous flanquer une jolie tripotée…
Elle ne put continuer. Ces dames se jetaient sur elle. Hein ? quoi ? une tripotée ! C’était Bismarck qu’on allait reconduire chez lui, à coups de crosse dans le dos. Avait-elle fini, cette mauvaise Française !
— Chut ! souffla Rose Mignon, blessée d’un tel tapage.
Le froid du cadavre les reprit, elles s’arrêtèrent toutes à la fois, gênées, remises en face de la mort, avec la peur sourde du mal. Sur le boulevard, le cri passait, enroué, déchiré :
— À Berlin ! à Berlin ! à Berlin !












Novembre 2015
LE SALON DU LIVRE A VIERZON



Photos de Christelle Marilleau sur l’édition de l’année dernière. Pour en voir plus: 


La venue de madame Ferrat est annoncée. Comme le chanteur a créé des chansons inoubliables sur la Commune, l'association avec l'année Vaillant se fera de la façon la plus aisée et la plus naturelle qui soit.











Un  Vierzonnais prépare un livre sur Edouard Vaillant

Pour l'année Edouard Vaillant, Jean-Marie Favière  - drôle de parler de soi à la troisième personne, drôle de parler de soi tout court, d'ailleurs, mais s'engager pour une cause suppose de s'exposer au moins un peu... - s'est engagé à terminer la rédaction de son livre avant les vacances d'été, à la fin du mois de juin.
La rédaction est donc en marche, et j'espère (je retourne à  mon pronom naturel) que rien ne l'arrêtera !

Si tout se passe bien, et si surtout on trouve un éditeur, il pourra être présenté à l'édition 2015 du Salon du livre de Vierzon.

Le titre retenu au départ est motivé par les conditions de l'énonciation : un professeur de français retraité, qui fit l'essentiel de sa carrière au lycée Edouard Vaillant de Vierzon, raconte ce que fut Edouard Vaillant à son fils, présentement élève, bien entendu, audit lycée Edouard Vaillant de Vierzon...
Bien entendu, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. Bien entendu.



Je te parle au sujet d'                                  

                  EDOUARD VAILLANT              


L'avantage, c'est que je n'ai pas de mal à m'interviewer moi-même. Voici donc ce que je me suis dit récemment :


C’est un livre écrit par un Vierzonnais, et si bien sûr il ne s’adresse pas qu’aux seuls Vierzonnais, il n’en reste pas moins qu’il est écrit en pensant largement à eux, ainsi qu’aux ressources vaillantistes qu’on trouve à Vierzon. 
Comme mon dispositif d’énonciation est très libre - celui de la pseudo-conversation -  il m’est facile de mentionner à l’intérieur du texte, et pas seulement dans les remerciements généraux, celles et ceux qui, même sur des points qui peuvent paraître mineurs, m’ont apporté leur contribution. 
Je leur en suis reconnaissant, et même, puisque l’écriture est en cours, je les sollicite et les remercie par avance. 
Je leur ferai savoir ce que j’ai retenu le moment venu. Bien entendu, au cas où ils ne souhaiteraient pas apparaître sous cette forme, je modifierai en conséquence selon leurs souhaits. 



A ce propos, je serais bien ingrat si je ne m'empressais pas de remercier la direction et l'ensemble du personnel de la médiathèque de Vierzon, notamment mon interlocuteur privilégié Régis, qui  mettent à ma disposition le fonds Edouard Vaillant, si riche et si émouvant, et qui font le maximum pour le valoriser comme il le mérite.








PRECISIONS SUPPLEMENTAIRES AU 15 JUIN 2015

Lors de la réunion du 15 juin à la salle des Actes de la Mairie de Vierzon, la question de la publication a été posée d'une manière plus pressante que d'habitude. On m'a demandé de présenter mon projet plus en détail. Ce que je fais bien volontiers. 
Pour retrouver la réunion en question:
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/06/1888-guillaume-ii-empereur-dallemagne.html



Mon passé.
Après 28 ans passés à enseigner les lettres, toujours, puis le cinéma à partir de 2003, au lycée Edouard Vaillant de Vierzon, j’ai décidé de concrétiser ma curiosité pour notre héros éponyme hors norme. Cette dernière caractéristique m’a été notamment signalée par mes collègues historiens, Michel Pigenet dès 1981, Frédéric Morillon en 2003 à l’occasion d’un film sur Edouard Vaillant, mon premier film d’ailleurs produit dans le cadre de l’option cinéma du lycée.

Mon expérience proche.
A la fin de quelques conférences à Vierzon dont Edouard Vaillant était l’un des thèmes puis le sujet principal, deux en 2014 et deux en 2015, et qui paraissaient capter l’attention du public présent, il n’était pas possible de prolonger les échanges au-delà du raisonnable. De toutes façons, il est prudent d’envisager qu’un temps disponible illimité aurait abouti au résultat suivant : pendant dix minutes, on  fait preuve d’une grande attention,  au bout de vingt minutes on pique du nez, au bout de trente minutes on tourne de l’œil ou des talons…  Un livre, en revanche, permet d’adapter librement son temps de curiosité disponible.

Mon objectif.
Je souhaiterais être en cette occasion un vulgarisateur exigeant. J’espère, quand cette expression m’a traversé l’esprit, n’avoir pas été trop contaminé par les publicités des sites de rencontres, bien qu’étant co-animateur de l’association Ciné Rencontres au Ciné Lumière de Vierzon. Mais pas de doute, qu’on se rassure,  nous ne sortons pas du domaine intellectuel, historique et culturel. Vaillant, c’est le meilleur guide pour comprendre et connaître les débuts de la République ininterrompue que nous vivons encore, ainsi que la Belle Epoque qui ne se réduit pas à la publicité un peu abusive de sa dénomination post conflit mondial. Quant aux rencontres, ce sont celles de tous ceux qui apportent leur contribution et que je souhaite mettre en valeur à cette occasion, car il y a quelque chose de collectif dans la création de ce livre comme de la préparation de l'année Vaillant. Il est certain que ce ne serait pas la même chose sans tous ces Vierzonnais et Berrichons compétents et vaillamment engagés dans l'entreprise.

Mon choix d’énonciation.
En choisissant le mode dialogué asymétrique - l’ancien professeur qui raconte Vaillant au jeune qui dispose d’une culture lycéenne moyenne et qui fait preuve d’une immense bonne volonté - je dispose du degré de liberté auquel j’aspirais. Il devrait me permettre une souplesse et une familiarité capables de faire passer des notions parfois un peu arides à un public assez large, tout en conservant une rigueur de contenu capable d’inspirer globalement confiance aux spécialistes.

Mon sujet.
Je suis sensiblement par ailleurs dans la position du vendeur qui aurait peu de mérites, étant donné que la qualité du produit présenté - je parle bien sûr d’Edouard Vaillant - fait l’essentiel du travail. Mais à force d’attendre en vain que quelqu’un s’empare de ce produit pour en faire la promotion et d’en faire bénéficier un plus grand nombre, je me suis dit, en cette année du centenaire, qu’il fallait bien que je me jette moi-même à l’eau. Ce que j’ai fait, comme vous ne pouvez maintenant l’ignorer. Une précision cependant: le sujet c'est Vaillant, dont je souhaite valoriser le rôle, mais c'est aussi Vierzon, dont je souhaite valoriser l'importance dans la carrière et les préoccupations de Vaillant.


Mes délais.
 Je compte terminer la rédaction fin juin environ, terminer l'ensemble des corrections et des créations périphériques (table, index,...) vers la mi-juillet. Il devrait compter entre 450 et 500 pages. Il faudrait qu'il soit publié vers la mi-octobre.

Mon point de vue.
Outre le fait que l’orientation du livre est de montrer un Edouard Vaillant beaucoup plus important qu’on ne le croie généralement dans l’histoire du socialisme, dans l’histoire de la gauche, dans l’histoire de la République et de l’histoire tout court, il s’agit d’en présenter la biographie, les options idéologiques, mais aussi son ancrage dans une époque souvent presque aussi méconnue que lui, et qui  pourtant recèle bien des clés  permettant d'accéder à une meilleure compréhension de la nôtre. De ce point de vue, et sans trop verser dans l'anachronisme, Vaillant est (presque) notre contemporain. J’ai souhaité, en le replaçant par petites touches dans le contexte de la vie quotidienne et
 culturelle, éviter , autant que possible, l’écueil d’un Vaillant trop désincarné. Il est vrai qu’avare de confidences sur sa vie personnelle, et nous promenant sans cesse de congrès en réunions politiques, il ne nous aide pas toujours.


Mes sources.
On ne peut évidemment quand on écrit un livre sur Vaillant, sauf à se condamner à ne traiter que de domaines très parcellaires, se permettre de ne pas s’appuyer d’abord sur les travaux de ces deux vaillantistes nécessaires que sont Maurice Dommanget, surtout pour la partie biographique, et Jolyon Howorth, notamment pour les orientations idéologiques. Tout le reste est trop vaste et éparpillé pour que j’en fasse ici une synthèse. Il faudrait citer cependant Michel Pigenet et Claude Pennetier, ainsi que les fonds divers des archives du département du Cher, à Vierzon comme à Bourges.


J'ai aussi demandé à l'un de mes fils d'imaginer une couverture, histoire de rendre le projet un peu plus concret. Voici sa proposition, qui n'est pas forcément celle qui sera retenue...




PRECISIONS SUPPLEMENTAIRES AU 4 JUILLET 2015





J’ai signé hier matin le contrat du livre sur Vaillant, avec les éditions JPS de Bourges, et le travail de maquettiste sur la couverture est en cours. Le mouvement initié lors de la réunion à la Mairie par Pierre (Le Cocq), qui a fait le nécessaire auprès de l’éditeur cousin de Gilles (Magréau) -  lequel avait présenté son livre au Salon de l’an passé à Vierzon -, trouve là son aboutissement. 
Un grand soulagement et un grand merci donc : c’est encore une fois la preuve de l’efficacité d’une équipe.


Les contraintes éditoriales de l'éditeur Jean-Pierre Soumet (JPS) qui travaille en relation avec l'imprimerie Bussière à Saint-Amand font qu'il n'a pas été possible de tout présenter (je suis bavard!) dans le cadre d'un seul volume.
Le premier tome aura donc comme sous-titre "LA TETE PENSANTE DE LA COMMUNE". Il sera présenté dès la rentrée 2015 et les salons de Sagonne et de Vierzon sont les temps forts de sa présentation. 
L'an prochain, donc dans les mêmes salons si la réussite est au rendez-vous, on complétera avec le second tome intitulé "LE GRAND SOCIALISTE".

Voici la maquette qui est en cours pour la couverture: 





Et voici le texte prévu pour le quatrième de couverture, qui insiste sur le côté "équipe" dont vous savez qu'il me tient particulièrement à coeur :


Il est d’usage de mettre sur la couverture le nom de celui qui a tenu la plume, ou plutôt qui a tapé sur le clavier. Mais celui-là sait bien aussi à quel point ce livre est collectif, et qu’il n’aurait certainement pas abouti sans l’appui de tous ces amis qui n’ont ménagé ni leurs encouragements ni même parfois leur aide matérielle, en permettant l’accès à des documents précieux.
Je veux les citer ici, ces amies et amis de toutes origines, de Vierzon, du Berry, de la Commune de 1871 du Berry et de Paris, du Musée, du Cercle Historique du Pays de Vierzon, des archives municipales et départementales, de la ville de Vierzon, de la médiathèque, du Vieux Vierzon, du journal si bien nommé Berry républicain, de l’Inspection académique du Cher, de l’association Ciné Rencontres, et bien évidemment de mon cher lycée Edouard Vaillant.
Mon souhait, ou plutôt notre souhait : qu’à partir de cette année 2015 qui marque son centenaire, Vaillant redevienne, pour notre époque que je n’ose qualifier, le phare qu’il fut pour celle qu’on a choisi de baptiser la Belle Epoque.
Avec l’existence de ce livre, le combat est à moitié gagné. Il le sera totalement, amies lectrices et amis lecteurs, quand vous serez parvenus au terme de sa lecture, si possible avec beaucoup de sympathie pour cet ami si proche et si lointain – il est né trop tôt, ou je suis né trop tard – qu’on appelle souvent entre nous ce cher Edouard et que je viens ici  vous présenter.
Sous-titre du tome II : LE GRAND SOCIALISTE.


PRECISIONS SUPPLEMENTAIRES AU 4 AOUT 2015
Humeur : Haro sur l'administration !

Je peux considérer qu'en ce qui me concerne le livre est bien terminé comme prévu, même si je me rends bien compte qu'aucune relecture de correction ne peut jamais être considérée comme définitive: je trouve toujours quelque chose à changer...

Malheureusement (et c'est peut-être simplement dû, je l'espère, à la vacance des congés d'été) j'ai été très désagréablement surpris - car j'avoue que j'étais loin de m'y attendre -  à avoir encore du mal à obtenir l'autorisation de la part des archives de Bourges d'utiliser librement les documents du fonds Vaillant qui seraient pertinents pour ce premier volume.
J'attends encore au maximum, en espérant que je ne serai pas obligé de revoir tout mon texte pour éliminer les documents des archives, ce qui serait plus que dommage: complètement désolant et absurde ! D'autant plus qu'il ne peut s'agir là que des effets d'une administration impersonnelle, car les personnes que j'ai côtoyées, loin d'être en cause, sont pleines de dévouement positif et de parfaite bonne volonté, comme en témoignent les relations que j'ai faites sur ce blog,  toujours enthousiastes, de mes précédentes visites.
Heureusement, j'ai la chance de pouvoir compter sur des soutiens qui m'encouragent à espérer encore une issue favorable...



PRECISIONS SUPPLEMENTAIRES AU 11 AOUT 2015
Humeur : Merci les archives !

Il me faut vite revenir sur le coup de chaud estival dont je viens de faire état sous l'effet d'une panique qui n'est pas sans cause mais qui n'a pas non plus de vraie raison d'être.  Il est vrai aussi que pour le profane que je suis la lecture du règlement d'utilisation des documents a quelque chose d'obscur et d'a priori très inquiétant.
Mais fort heureusement, grâce aux éclaircissements rassurants de Yann et de la direction, je vois que mes inquiétudes étaient purement théoriques et sans objet dans la pratique.
En fait, je peux même conclure au contraire que je suis bénéficiaire en l'occurrence de conditions parmi les plus - sinon les plus - agréables et libérales.
Tant mieux, car j'attendais beaucoup de cette collaboration étroite avec des archives aussi riches et bien répertoriées, et je crois que le malentendu de ma frustration était à la hauteur de mes attentes.
Il ne reste donc plus que des attentes sur des bases sûres et sereines. Tant mieux, et un grand merci aux archives de Bourges sans lesquelles le portrait de Vaillant aurait eu un aspect nettement moins achevé. Et ça, c'eût été vraiment grand dommage !




Un livre sur Vaillant par un grand spécialiste de Jaurès
(Aux dernières nouvelles, la publication de ce livre est reportée à une date ultérieure)

Dans le bulletin n°62 des Amies et Amis de la Commune de Paris,
en lisant le compte rendu des activités berrichonnes de Michel, j'ai noté qu'un livre sur Vaillant allait sortir sous peu, et peut-être d'autres pourraient-il sortir incessamment (au sens premier, sans que le phénomène s'interrompe). Ce serait alors le signe que l'importance de Vaillant serait définitivement reconnue, et nous n'avons pas d'autre souhait que de voir Vaillant l'objet permanent d'une attention éditoriale. Ce serait tout simplement, en d'autres termes, le signe que nous aurions gagné.



http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/05/1859-napoleon-iii-veut-liberer-litalie.html






Gilles Candar
est un historien français, spécialiste des XIXe et XXe siècles et des gauches françaises et un militant politique.

Il est président de la Société d'études jaurésiennes depuis 2005, à la suite de Madeleine Rebérioux, après en avoir été secrétaire général (1982-1989, et par intérim 2004-2005), directeur du bulletin Jean Jaurès (1982-1989), puis des Cahiers Jaurès (2004-2008). 

Il a publié plusieurs recueils de textes choisis de Jean Jaurès. Avec Madeleine Rebérioux (1920-2005), il est chargé de la coordination des Œuvres de Jean Jaurès chez Fayard (neuf volumes parus en 2000, 2001, 2009, 2011, 2012, 2013 et 2014 sur dix-sept prévus au total).

Il est aussi membre depuis 1992 du comité de rédaction de la revue Mil neuf cent : Revue d'histoire intellectuelle et du conseil d'administration de l'association Ent'revues qui édite La Revue des revues.

Responsable du secteur éducatif du musée d'Orsay (1995-2003), il est actuellement professeur d'histoire en hypokhâgne et en khâgne (classes préparatoires littéraires) au lycée Montesquieu du Mans (Sarthe) après l'avoir été au lycée Gabriel-Guist'hau de Nantes (2003-2006).

Il eut jadis une activité militante soutenue, à la Ligue des droits de l'homme (président de la section d'Antony), au PCF, puis au PS notamment. Il a été conseiller municipal socialiste d'Antony de 1989 à 1995. Il est depuis 2007 membre du conseil politique du club Gauche avenir.

A voir avec la liste de ses nombreux ouvrages :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Candar


Voir aussi :
(le livre est annoncé)
http://www.lours.org/edouard-vaillant-1915-2015/#more-268


Ou encore :
(un entretien sur Jaurès)
http://ps-chevilly.org/spip.php?article152







Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant est à Paris. Il a 40 ans.
Depuis 9 ans, depuis la Commune, il est en exil à Londres pour quelques mois encore. A la faveur de l'amnistie du 11 juillet, il rentrera en France, d'abord à Paris brièvement, puis à Vierzon durablement. 














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