6 août 1840
PRISON POUR LE FUTUR NAPOLEON III
sur : RAPPROCHEMENT
Signé Vaillant
Par le rapprochement de la Russie avec l'Angleterre et l'Italie qui en est la conséquence un intérêt général de civilisation et de paix internationale en résulte.
6 août 1884 le futur Napoléon III
est condamné à la prison à vie après une tentative de soulèvement.
Même jour, autre année.
1849 : la paix de Milan met fin à la première guerre d'indépendance italienne.
1868 : Paul Claudel, dramaturge et poète français, membre de l'Académie française († 23 février 1955).
1870 : bataille de Frœschwiller-Wœrth (bataille de Reichshoffen)
1890 : première exécution par chaise électrique à la prison d'Auburn, de New York.
1896 : Madagascar devient colonie française.
1904 : Jean Zay, avocat, homme d'État français († 20 juin 1944).
1908 : découverte archéologique de la Vénus de Willendorf.
La tentative de Boulogne
Depuis Londres, le prince prépare une nouvelle tentative de coup d'État. Voulant profiter du mouvement de ferveur bonapartiste suscité par la décision du cabinet Thiers de ramener de Sainte-Hélène les cendres de l'empereur, il débarque dans la nuit du 5 au 6 août 1840 entre Boulogne-sur-Mer et Wimereux, en compagnie de quelques comparses, parmi lesquels un compagnon de Napoléon Ier à Sainte-Hélène, le général de Montholon, avec l'espoir de rallier le 42e régiment de ligne.
La tentative de ralliement du 42e est un échec total. Cernés par la gendarmerie, les hommes du 42e régiment et la garde nationale, plusieurs conjurés sont tués ou blessés tandis que Louis-Napoléon est lui-même touché par une balle. Arrêtés et écroués sur ordre du procureur Hubert Legagneur, les conjurés sont traduits en justice. Leur procès se tient devant la Chambre des pairs du 28 septembre au 6 octobre, dans une indifférence générale. Le prince, défendu par le célèbre avocat légitimiste Pierre-Antoine Berryer, prononce un discours dans lequel il déclare : « Je représente devant vous un principe, une cause, une défaite. Le principe, c'est la souveraineté du peuple, la cause celle de l'Empire, la défaite Waterloo. Le principe, vous l'avez reconnu ; la cause, vous l'avez servie ; la défaite, vous voulez la venger. […] Représentant d'une cause politique, je ne puis accepter, comme juge de mes volontés et de mes actes, une juridiction politique. […] Je n'ai pas de justice à attendre de vous, et je ne veux pas de votre générosité ». Il n'en est pas moins condamné à l'emprisonnement à perpétuité.
La détention au fort de Ham
Ses conditions de détention sont assez confortables. Il bénéficie pendant son internement à la forteresse de Ham — qu'il appelle plus tard « l'Université de Ham » — d’un appartement de plusieurs pièces. Il peut correspondre avec l’extérieur, reçoit des visites et des livres.
Louis-Napoléon à la forteresse de Ham.
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
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