vendredi 7 août 2015

1914 THANN LIBEREE

Visite chez Vaillant !

7 août 1914
LIBERATION DE LA VILLE DE THANN









Bâtiments bombardés (1915)






QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  SALAIRE A L'HEURE







Signé Vaillant


Le salaire à l'heure, qui ballotte l'ouvrier de l'excès de travail au chômage, tantôt le tuant de fatigue à bas prix, tantôt l'affamant, est extrêmement avantageux pour le capitaliste usant de la force de travail suivant ses besoins et sa commodité, sans être obligé d'en payer régulièrement l'entretien comme dans le salaire à la journée. Aussi redoute-t-il de voir une limitation légale de la journée de travail mettre fin à ce vol.








7 août 1914 : les troupes françaises entrent à Thann (Haut-Rhin), première ville d'Alsace définitivement libérée pendant la Première Guerre mondiale.






Même jour, autre année.


1876 : Mata Hari (Margaretha Geertruida Zelle), espionne († 15 octobre 1917).
1911 : Nicholas Ray, acteur, réalisateur et scénariste américain († 16 juin 1979).










La ville de Thann
eut à souffrir de ce conflit et le peintre officiel aux armées, François Flameng, immortalisa les douloureux événements de ce conflit dont l'éclatement d'une bombe près de l'église. Ces nombreux croquis et dessins parurent dans la revue L'Illustration.
Au moment de la déclaration de la guerre, le 1er août 1914, toute l'Alsace était allemande. Dès le 7 août, Thann fut libérée par les troupes françaises. Alors que les combats faisaient rage en 191515 au Hartmannswillerkopf, à 9 km, en direction de Soultz, et qu'il fallut attendre quatre ans pour que la totalité de l'Alsace redevienne française, toute la région allant de Saint-Amarin à Dannemarie ne fut jamais reprise. Lemaréchal Joffre se rendit plusieurs fois à Thann qui était devenue la capitale de l'Alsace française. La frontière se stabilisa entre Vieux-Thann et Cernay. Aspach-le-Haut resta allemande[réf. nécessaire], coupant tout passage en plaine à l'abri de l'occupant. À cette époque, jusqu'à la fin de 1914, fut construite la route reliant les vallées de la Doller et de la Thur, permettant de réaliser une jonction entre Thann et Masevaux en évitant le secteur contrôlé par l'ennemi. Cette route est aujourd'hui la route Joffre (route départementale 14 bis IV).



VISITE CHEZ VAILLANT... 
...si on veut. Mais c'est d'abord et avant tout et maintenant la maison de M. Langlois et de Mme Thévenot.



Photo Soraya Aliche



Faire le compte-rendu de cette visite, c'est parler d’un triple privilège (au moins).

Privilège d’abord pour M. Langlois et Mme Thévenot, heureux propriétaires actuels de la maison qui fut il y a bien longtemps celle d’Edouard Vaillant.

Privilège pour nous ensuite, pour nous être trouvés, Soraya et moi, dans ces lieux chargés d’histoire et pourvoyeurs d’une émotion que nous ne chercherons pas à cacher, tant Edouard Vaillant nous accapare intensément depuis pas mal de temps déjà… et c’est loin d’être fini !

Privilège doublé pour nous, tant l’accueil dont nous avons bénéficié fut en tout point exquis. Non seulement ils acceptent avec enthousiasme qu’on les inclue dans les célébrations de l’année Vaillant, mais ils sont fiers du grand homme qui les a précédés en ces lieux, et leur attachement à cette maison exceptionnelle est d’une totale évidence pour nous qui  avons eu le plaisir de les entendre en parler, et en parler si bien. Ils nous ont confié que notre attachement à Edouard Vaillant leur faisait plaisir également, et là encore, c'était parfaitement sincère.

On ne manquerait pour rien au monde le rendez-vous du 7 novembre !

Bien entendu, comme ils sont les premiers concernés, je n'ai pas manqué de profiter de l'occasion pour demander leur préférence en ce qui concerne le libellé du contenu de la plaque à apposer sur leur façade. De loin, et sans hésitation, c'est la rédaction initiale qui a eu leur assentiment :

Dans cette maison, le 29 janvier 1840 est né
Edouard Vaillant
homme politique et parlementaire français
ingénieur des Arts et Manufactures
docteur ès sciences et docteur en médecine
délégué à l'Instruction publique de la Commune de Paris en 1871
ardent militant du progrès social et humain
artisan avec Jules Guesde et Jean Jaurès
de l'unité politique et syndicale du mouvement ouvrier
décédé le 18 décembre 1915
inhumé au cimetière de Vierzon-Ville





Vaillant pendant ce temps-là...


Vaillant a 74 ans. Il vient de perdre Jaurès et la guerre a commencé. Il est effondré.







La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.


(Vaillantitude)

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