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31 août 1867
MORT DE CHARLES BAUDELAIRE
sur : PARTI SOCIALISTE DE FRANCE
Signé Vaillant
Nous nous rions de ces malices qui ne peuvent diviser les membres du Parti. Chacun d'eux sait que le Parti a été formé dans son unité par des affluents divers dont aucun n'absorbe les autres. Rien ne peut altérer cette unité, ni nous opposer par exemple Guesde et moi. Si par des expressions de mêmes idées nous pouvons différer, notre doctrine, celle du Parti Socialiste de France, est une, est la même.
Même jour, autre année.
1864 : mort de Ferdinand Lassalle, homme politique allemand (° 11 avril 1825).
1870 : Maria Montessori, médecin et pédagogue italienne († 6 mai 1952).
1903 : Vladimir Jankélévitch, philosophe français († 6 juin 1985).
1907 : convention anglo-russe de 1907 et naissance de la Triple-Entente.
1907 : clôture du Congrès anarchiste international d'Amsterdam.
Charles-Pierre Baudelaire
est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). « Dante d'une époque déchue » selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu'il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal.
Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l'idéal inaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre), mais aussi entre le poète et son lecteur («Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ») et même entre les artistes à travers les âges (Les Phares). Outre des poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda), l'horreur (Une charogne) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage) à travers l'exotisme.
UN SCOOP DU BERRY REPUBLICAIN
Grâce aux recherches patientes et approfondies de nos historiens locaux, Alain Leclerc et Frédéric Morillon, nous avons presque tous les jours en ce moment du nouveau sur les maisons d'Edouard Vaillant à Vierzon.
La presse locale s'en fait aussitôt l'écho avec une réactivité remarquable dont nous avons la chance de bénéficier pleinement.
L'état présent de nos connaissances se trouve là parfaitement exposé par Vincent Michel.
Mais, comme tout bouge rapidement, il faut s'attendre à ce que ce feuilleton rebondisse et nous tienne encore prochainement en haleine.
A suivre...
Pour rester dans le coup, courez-y sans tarder :
http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/pays-de-vierzon/2015/08/31/la-maison-natale-de-lhomme-politique-nest-pas-celle-quon-croit_11565250.html
http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/pays-de-vierzon/2015/08/31/la-maison-denfance-de-vaillant-etait-devenue-une-chapelle_11565252.html
Photo Vincent Michel - Le Berry Centre-France |
On croyait Édouard Vaillant né dans l’avenue qui porte son nom. Il aurait finalement vu le jour avenue de la République.
Exactement à Vierzon Ville au 3 rue Neuve (actuelle avenue de la République).
Pendant plusieurs décennies, la maison d'enfance d'Édouard-Vaillant, celle située donc dans l'avenue éponyme, a été… une chapelle.
Un lieu de culte chez Édouard Vaillant. Voilà qui peut sembler assez paradoxal. Au milieu des années 1950, la maison de l'avenue éponyme est devenue une chapelle, placée sous le vocable de Saint-Vincent-de-Paul.
« En 1950, le quartier de la route de Paris, situé à mi-chemin entre les églises de Saint-Célestin et Notre-Dame, semblait être appelé à un rapide développement et réclamait la création d'un nouveau centre religieux », explique Francis Fontaine, architecte et historien, président des Amis du vieux Vierzon.
L'association diocésaine
l'a achetée pour 2 millions de francs
Le 6 juillet 1951, Lucien Baudet, architecte vierzonnais, établit un rapport sur la possibilité de restaurer la maison. Le 24 octobre, grâce à la bienveillance de la petite-fille d'Édouard Vaillant, l'association diocésaine de Bourges put entrer en possession de la propriété, pour la somme de 2 millions de francs.
La consécration de la chapelle aurait bien pu ne jamais avoir lieu. Le percement d'une nouvelle rue était envisagé par la ville, entre la rue Barbès et l'avenue, un projet prévoyant de couper la propriété. Mais l'architecte a obtenu le déplacement de cette artère.
Un culte y a été célébré aux cours des années 1960 et 1970. Elle a même été agrandie, entre 1959 et 1963. Mais « la population du quartier diminua en même temps que la pratique religieuse, relate Francis Fontaine. La chapelle fut désaffectée et, en 1990, c'est un bâtiment vide que visita le maire Jean Rousseau. »
Celui-ci envisageait à une époque d'y installer un local des associations, ce qui ne s'est finalement pas fait. Rachetée ensuite par des particuliers, la bâtisse redevint habitation et l'est toujours aujourd'hui.
Correction ultérieure: l'enquête continuant, il est établi que cette maison fut celle de la famille Vaillant seulement après la mort du père et l'expropriation par la municipalité de Vierzon Ville.
Cette expropriation était motivée par pour construire le lycée Henri Brisson sur l'emplacement de la demeure des Vaillant depuis le temps de la Commune au 27 route de Paris (actuelle avenue Henri Brisson). Edouard Vaillant n'a donc été concerné par cette demeure qu'après avoir atteint la quarantaine. Ce n'est donc pas la maison de l'enfance. En dehors de Paris, la maison de l'enfance d'Edouard, c'est à Salbris qu'elle se trouvait.
Vaillant pendant ce temps-là...
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
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