4 mai 1897
INCENDIE DU BAZAR DE LA CHARITE
Gravure de Fortuné Méaulle d'après un dessin d'Osvaldo Tofani.
Une du Supplément illustré du Petit Journal du dimanche 16 mai 1897.
sur : (NOUVEAUX) DEPUTES
Signé Vaillant
La pourriture d’assemblée les gagne… ils en périront, confondus dans la masse réactionnaire qu’ils avaient mission de combattre.
4 mai 1897 : incendie
du Bazar de la Charité à Paris, qui fait cent vingt
morts. Ce fait inspirera à Gaston Leroux Le Fantôme de l'Opéra.
Même jour, autre année.
1849 : l'insurrection de Dresde contraint le roi Frédéric-Auguste II de Saxe et sa famille à fuir la capitale pour se réfugier dans la forteresse de Königstein.
1855 : l'aventurier William Walker quitte San Francisco pour tenter de conquérir plusieurs pays d'Amérique latine.
1864 : rencontre entre Richard Wagner et le roi Louis II de Bavière qui devient son mécène.
1869 : début de la bataille de la baie de Hakodate.
1871 : premier matche organisé par la nouvelle ligue professionnelle National Association of Professional Base Ball Players.
1886 : massacre de Haymarket Square.
1904 : reprise de la construction du canal de Panama par les Américains.
1904 : Charles Rolls et Henri Royce se rencontrent dans un hôtel de Manchester, leur association et fusionnent formant la Rolls-Royce.
1907 : naissance de l’Union nationale des étudiants de France.
1910 : création du Service naval du Canada.
1911 : le Reichstag vote au sujet de la querelle Antiqua-Fraktur.
1912 : le général italien Giovanni Ameglio (it) s'empare de l'île de Rhodes lord de la guerre italo-turque.
Le Bazar de la Charité
est une vente de bienfaisance mise sur pied en 1885 par le financier Henri Blount et présidée par le baron de Mackau. Le principe en était de vendre des objets – lingerie et colifichets divers –, au profit des plus démunis.
Organisé rue Jean-Goujon à Paris, le Bazar est le théâtre, le 4 mai 1897, d'un dramatique incendie, causé par la combustion des vapeurs de l'éther utilisé pour alimenter la lampe du projecteur du cinématographe, encore une nouveauté à l'époque.
La catastrophe coûte la vie à plus de cent vingt personnes, la plupart étant des femmes charitables issues de la haute société parisienne. On retrouvera parmi les victimes, entre autres, Sophie-Charlotte, duchesse d'Alençon (sœur de l'impératrice « Sissi »), la peintre et céramiste Camille Moreau-Nélaton et Madame de Valence et ses deux filles.
La catastrophe, qui a marqué bien des esprits de l'époque, a suscité de nombreuses réactions, dont certaines mettant en question l'avenir du cinéma – jugé responsable –, considéré alors non comme un art, mais comme un simple divertissement de foire.
Le lendemain du sinistre.
Photo parue à l'origine dans Le Monde illustré. L'incendie a tout dévasté.
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
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